inspiration
Entre veille et réveil
j’ai imaginé et caressé ton dos
me glissant sur toi comme une ombre
j’ai écouté tes frissons
et senti la valse mouvementée de ta peau
J’ai surmonté ta colonne
dont le creux invitant
appelait ma bouche
et criait mon nom
Sans ma censure incapacitante
je t’ai fait voyager
au hasard de nos cœurs
J’ai fait escale au creux de toi
comme on donne à manger aux oiseaux
Dans la douceur matinale
j’ai humer ton invitation
à parfaire le monde de nos mains
à refaire parfaitement la moisson
à cajoler nos démons
Une minute encore
mon éveil ne veut pas venir
il implore une goutte
de cette merveilleuse rosée
une petite seconde
pour te donner la main
et prendre de toi le souvenir salin
qui me hante encore
Toi le fantôme
mon inspiration
tu es présentement
ce que j’ai de plus vivant
dans ces moments de grâces incertaines
entre la folie et l’admiration
Je m’évade
ma drogue coule sans cesse dans mes veines
elle est cette musique
les paroles d’une chanson
la douce incantation de mon plaisir
Là ou mon intérieur
fait frissonner ma tête
dans une modeste démonstration
de ma luxure renaissante
Entre deux caresses
je choisis ta peau
dont le souvenir m’habite
Je sens ta chaleur
dans ta limpide puissance
Je glisse sur moi mes mains
et mes rondeurs se réveillent
Ma bouche ne peut oublier
le goût que te me laisse
Tu es une muse
Et j’ose flotter
avec et contre ton gré
Je t’appellerai souvent en moi
et voudrai vainement te conduire
au pays de mon corps
Quand mon petit bonheur sera vide
tu reviendras dans ma vague
me redonnant mes élans
par tant de sucre et de rouge
Je te boirai sans compter
par lampée de magie