Ton simple regard
Un temple se dessine sur mes falaises nues
D’une simple envolée qui, de peine, quitte le sol
tu prends des élans démesurés
Effleurant ta côte du coin de mon oeil
tremblements t’ont pris dans les jambes et les bras
Ravie de ta candeur je me sentais divine
et mes doigts s’agitaient d’impatience
Me posant sur une vallée
je me suis abreuvée
de tes sautillements arrogants
Ton fruit trop mur apaise ma conscience
de femme au mi-temps de la vie
De tout tes charmes
c’est l’affront de ta gêne
qui s’impose en vainqueur